Selon un rapport de l’Observatoire de l’Épargne Réglementée, l’argent des Français fuit les OPCVM monétaires et les assurances-vie, pour trouver refuge dans le bon vieux livret A.
Les assurances-vie et les OPCVM monétaires délaissés …
Entre 2011 et 2012, la somme totale placée sur des comptes assurances-vie a presque été divisée par trois.
Plus précisément, les flux trimestriels ont diminué tout au long de l’année, jusqu’à devenir négatifs en fin d’année.
En cause : une fiscalité moins intéressante, des taux qui se rapprochent du Livret A et également l’incertitude due à la situation économique.
Les épargnants fuient aussi les OPCVM monétaires. Depuis 2009, les flux de capitaux sont négatifs. Principale cause de l’exode des épargnants : leur faible rendement.
… au profit du livret A
Le Livret A doit son succès renouvelé à une fiscalité avantageuse, une liquidité totale et, surtout, une garantie de l’État. En cette période d’incertitude, l’épargnant préfère la sécurité est le maître mot.
Le nombre de livrets A augmenté de 10% au cours de l’année 2011, et ce, malgré la fermeture de compte de multidétenteurs. A 21 milliards d’euros, l’encours du livret A a doublé en un an.
Petit Livret A deviendra grand
Avec 61,6 millions de livrets A détenus par des personnes physiques au 31 décembre 2011, soit 94,3% de la population, le nombre maximal de livrets A est presque atteint.
Mais pour autant, la moitié des livrets sont dotés de moins de 150 euros, ce qui laisse encore une belle marge de progression à l’encours du livret A.
Lydie Berget
Source : Rapport de l’Observatoire de l’Épargne Réglementée 2011, publié par la Banque de France.
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