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Le coût de la vie étudiante continue d’augmenter

Le coût de la vie étudiante continue d’augmenter




Le coût de la vie étudiante continue d’augmenter image

L’Union nationale des étudiants l’annonçait la semaine dernière, l’année universitaire 2012-2013 coûtera plus cher aux étudiants.

Population estudiantine précaire

3,7 %. C’est l’augmentation du coût de la vie étudiante annoncée par l’UNEF dans la 8ème édition de son enquête, soit un appauvrissement du milieu étudiant deux fois plus rapide que l’inflation. La Fage relativise ce chiffre, puisque son enquête révèle une augmentation de 2,6 %.

Des loyers qui n’en finissent pas de grimper

Se loger pour suivre ses études devient un luxe, avec des hausses de 10,8 % sur le parc locatif privé de Paris, et de 2,3 % en province. Quand on sait que le loyer représente 50% du budget, cette hausse alarme les syndicats étudiants. Seuls 7 % des étudiants bénéficient d’un logement social CROUS.

Comme tout un chacun, les étudiants sont également très touché par l’augmentation des produits de consommation courante, en hausse de 3,2 %, et des vêtements, qui prennent 4% supplémentaires par rapport à 2011-2012.

Le coût de la vie étudiante continue d’augmenter

Le gouvernement augmente les frais obligatoires

En cause également, la hausse de 2%, décidée durant l’été, des frais d’inscriptions,  de la cotisation à la sécurité sociale étudiante ou encore du ticket de restaurant universitaire, qui a connu la spectaculaire hausse de 27% en seulement 10 ans.

Parallèlement, le gouvernement revalorise de 2,1% les bourses accordées aux étudiants, qui eux, sont déjà exonérés de frais d’inscriptions…

Selon l’étude publié par La Fage, un étudiant déboursera en moyenne en septembre 2012, 2 434,33€ pour couvrir ses frais de rentrée. En province, les frais de septembre s’élève en moyenne à 1 298, 92€ et c’est 1 462,69€ de frais pour les étudiants de l’île de France. Loin des 18 000$ le semestre en université américaine, cela reste des sommes conséquentes.

Théoriquement, une licence coûte 180€ de frais d’inscriptions, et c’est 250€ pour passer un Master. Or, trente universités pratiquent des frais illégaux, au-dessus des règles. Grenoble II (800€), Paris I (750€), Strasbourg (600€) et Toulouse I (575€), font partie des universités dénoncées par l’UNEF.

De faibles revenus

80% des étudiants doivent vivre sans aide de l’état, et les revenus d’un étudiant sont trop faibles pour supporter les conséquences de telles augmentations. Même en ayant une activité salariale en complément, ce qui est le cas pour 73% d’étudiants, ce revenu ne couvre que 50% du budget universitaire. L’UNEF regrette que rien n’ai été prévu pour ces étudiants non-boursiers, dont les parents ont des revenus trop élevés pour prétendre à des aides, mais trop faibles pour soutenir leur enfant financièrement.

La Fage, syndicat étudiant, déclare, «le diplôme, mince rempart face à un chômage des jeunes en constante progression, se transforme petit à petit en un rêve inaccessible».

Coralie Pierre