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Le crédit à la consommation en pleine mutation

Le crédit à la consommation en pleine mutation




Les Français se méfient du crédit à la consommation. Entre 2010 et 2011, les chiffres de l’Association française des sociétés financières montrent une diminution de 7,8% de la production des crédits à la consommation.

L’Observatoire des crédits aux ménages (OCM) a déclaré que pour le premier semestre de 2012, 3,6% des français seulement envisagent de souscrire un crédit à la consommation.

Parallèlement, la part des français détenant un crédit à la consommation est restée stable entre 2010 et 2011, à 30,1 % et 30,2%, toujours selon les mêmes sources.

Moins de crédits pour les dépenses courantes et plus pour les achats de biens

Selon l’OCM, en 2007, 9,6% des ménages contractaient des crédits pour des dépenses de loisir ou de consommation courante, ils ne sont plus que 5,8 % en 2011.

Les Français privilégient les crédits pour l’achat de biens, comme les voitures, les motos, l’équipement de maison ou encore pour financer des travaux dans leur maison.

Une enquête de l’observatoire de Cetelem, en janvier 2011, a révélé que pour améliorer ou maintenir leur niveau de vie au quotidien, 76 % des français préfèrent réduire leur dépense.

Le crédit est en perte de popularité !

La fin du crédit renouvelable ?

Le crédit renouvelable correspond à une réserve d’argent mise à la disposition de l’emprunteur. La somme se renouvelle au fur et à mesure du remboursement.

Depuis 2010, afin de cesser toute ambiguïté sur ce crédit, les termes de revolving et de crédit permanent ne sont plus autorisés. La nature du prêt n’était pas toujours claire pour les souscripteurs.

En deux ans le volume de crédits renouvelables a chuté de 50%. Les Français ont pris conscience des risques d’insolvabilité.

Le taux du crédit renouvelable est le plus élevé des crédits à la consommation. Pour un montant supérieur à 6000€, le taux d’usure (taux d’intérêt maximum) applicables en 2012 est de 10,6% pour un prêt personnel et 15,78% pour un prêt renouvelables.

Bête noire des politiques publiques, la loi Lagarde de 2011 visant, entre autre, à encadrer cette forme de crédit (frais applicables en cas de défaut de paiement, limitation de la durée maximale de remboursement, etc.), a fortement contribué à son recul.

Elargissement du crédit conso aux jeunes en situation précaire

Depuis fin 2011, le groupe Cetelem a ouvert ses crédits à la consommation aux jeunes de 18 à 30 ans en CDD ou en intérim, jusque-là écartés par les banques et les établissements de crédits.

Les prêts seront tout de même soumis à des contraintes : taux d’intérêt plus élevé et la restriction sur l’achat de biens de consommation.

En revanche le montant et durée des crédits correspondent à ceux des prêts amortissables classiques.

Les cartes de crédit des magasins en perte de vitesse

Beaucoup de grands magasins ou grandes surfaces proposent elles-mêmes à leurs clients de payer leurs achats à crédit, sans passer par un établissement bancaire. C’est le cas de IKEA avec sa carte IKEA FAMILY, ou encore du magasin BUT et sa carte But Aurore.

En 2011, 6,3% des ménages ont un crédit à la consommation « carte », c’est-à-dire souscrit auprès d’un magasin, contre 12,2% en 2005, d’après l’OCM. La part du crédit conso bancaire  est restée stable en 2011, à 20,4%.

La loi Lagarde de 2011 a renforcé la réglementation des crédits de consommation, avec entre autre :

  • la fonction crédit associé aux cartes des magasins n’est plus systématique
  • les organismes doivent faire preuve de transparence sur les prêts proposés
  • obligation de vérifier la solvabilité de l’emprunteur

Ces restrictions ont favorisé les banques, plus aptes à y faire face, au détriment des magasins.

Prêt Union : un crédit à la consommation alternatif

Mis en place en 2011, Prêt Union est la première plateforme de crédit entre particuliers, 100% sur internet. Le concept est simple : utiliser les liquidités des particuliers que l’on rémunère à des taux attractifs, pour financer des ménages français solvables.

Le site assure la bonne relation entre les parties et gère la mise à disposition des fonds pour les emprunteurs. Il prend aussi en charge les prélèvements et les remboursements, notamment le recouvrement en cas d’impayés.

Prenons l’exemple d’un prêt auto à 10 000€ sur 60 mois.

Franfinance

  • taux annuel effectif global (TAEG) fixe : 8,49%
  • mensualités : 181,45€
  • coût total du crédit : 1977€

Prêt Union

  • TAEG fixe : 7,40%
  • mensualités : 175,31€
  • coût total de 1698,95€

Le crédit bancaire n’est plus un passage obligé pour financer un projet. Renseignez vous sur les toutes les alternatives possibles et comparez !

Caroline Bordecq