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Immobilier : les différents moyens d’investir

Immobilier : les différents moyens d’investir




Pour de nombreuses personnes, investir dans l’immobilier constitue une priorité. Ce secteur continue de séduire grâce à sa solidité et sa stabilité. Si beaucoup choisissent d’acheter un bien, de nombreuses alternatives existent pour investir dans l’immobilier. Nous passons en revue les principales options.

Devenir propriétaire d’un bien immobilier


L’option la plus classique consiste bien entendu à acheter purement et simplement un bien immobilier. Les taux d’intérêt restent à un niveau très bas en 2020. De plus, on peut s’attendre à un recul ou du moins un tassement des prix de l’immobilier. Certains sauront dénicher les bonnes affaires. Acheter un appartement, une maison ou un immeuble permet de disposer d’un bien physique où vous pouvez vivre. Vous pouvez également obtenir une rente grâce aux revenus locatifs.

Néanmoins, acheter un bien présente plusieurs inconvénients. Les banques rechignent à prêter des capitaux aux personnes sans CDI. De plus, un apport personnel sera souvent demandé. Les frais de notaire représentent un coût additionnel important. Enfin, un investissement dans la pierre crée des contraintes de liquidité. Si vous souhaitez récupérer votre capital, plusieurs mois s’écouleront souvent entre la mise en vente du bien et la vente effective. D’autres pistes existent donc pour ceux qui préfèrent investir plus librement.

Investir dans une Société d’Investissement Immobilier Cotée – SIIC




Les SIIC ou Sociétés d’Investissement Immobilier Cotées sont des entreprises dont les actions se négocient en bourse. Vous achetez donc des actions dans une SIIC comme vous achetez des actions Apple par exemple. L’investissement peut se réaliser directement par le biais d’un compte-titres. Il est également possible d’acheter des produits dérivés proposés par une plateforme de trading. Ils présentent surtout l’avantage de permettre la prise de positions à court terme, à la hausse comme à la baisse. Cela signifie que vous obtenez des gains si votre anticipation sur le cours de la SIIC est bonne (à la hausse ou à la baisse). Mais vous risquez aussi des pertes si votre anticipation sur le cours de la SIIC est mauvaise.

Les SIIC respectent certaines obligations. Elles doivent par exemple redistribuer 95 % des plus-values réalisées et 60 % des revenus locatifs sous forme de dividendes à leurs actionnaires. Ces entreprises bénéficient également d’un régime fiscal particulier.

En France, de nombreuses sociétés du genre existent. La plus connue, Unibail Rodamco Westfield (URW) est spécialisé dans l’immobilier commercial et fait partie de l’indice CAC 40. Parmi les autres grands noms du secteur, on peut citer Covivio, Gécina ou encore Klépierre.

Dans les pays anglo-saxons, les Real Estate Investment Trusts (REIT) représentent l’équivalent des SIIC françaises.

Investir dans une SIIC apporte plusieurs avantages. L’investisseur détermine librement son capital de départ. Il n’y a pas de frais d’entrée. Ces sociétés étant cotées en bourse, le placement reste liquide. Les SIIC investissent généralement dans un parc immobilier. Le risque est donc diversifié. En outre, une tierce personne s’occupe de la gestion des immeubles. Il s’agit donc d’un moyen simple d’investir dans le secteur immobilier. Au niveau des inconvénients, on relèvera notamment le fait que les investisseurs ne peuvent bien évidemment pas accéder au crédit immobilier pour acheter des actions de SIIC. Autre point négatif : la volatilité qui caractérise ce type de placement.

Investir dans un ETF lié au secteur immobilier




Certains investisseurs souhaitent diluer leur risque au maximum. Ils ont dès lors la possibilité d’investir dans un ETF (Exchange-Traded Fund) spécialisé dans le secteur immobilier. En français, on parlera généralement de tracker ou fonds négocié en bourse. Ces trackers suivent un ensemble d’entreprises ou un indice déterminé. L’investisseur conserve la liberté d’acheter et vendre ses positions quand bon lui semble. Là encore, on peut déplorer la volatilité de ce type de placement, pendant négatif de sa très forte liquidité.

On peut citer en exemple l’ETF ProShares Ultra Real Estate qui suit les performances de l’indice américain Dow Jones US Real Estate.

Acheter des parts d’un OPCI

Les Organismes de Placement Collectif Immobilier représentent une autre forme d’investissement envisageable. Ces intermédiaires obtiennent un agrément de l’Autorité des Marchés Financiers. On investit en OPCI par le biais d’un compte-titres ou d’un contrat d’assurance-vie. Les OPCI doivent répondre à plusieurs exigences mais ne doivent pas investir l’ensemble de leur capital dans l’immobilier (60 % minimum). Ce ne sont pas des organismes cotés en bourse. Lorsqu’on souscrit à une part d’OPCI, il faut payer une commission qui représente des frais d’entrée. Les propriétaires de parts d’OPCI sont en quelque sorte copropriétaires des biens immobiliers détenus.

À côté des OPCI, il existe également des SPCI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) qui investissent 100 % de leur patrimoine dans l’immobilier.

Lire aussi notre dossier Investir en SCPI

La « pierre-papier », l’immobilier pour tous

Les moyens d’investir dans la « pierre-papier » sont donc nombreux. Le marché immobilier n’est plus réservé à une élite ou aux individus qui ont un CDI. Chacun peut choisir sa manière d’investir en fonction de son budget et de ses attentes. La variété des instruments disponibles reflète donc bien la possibilité pour chacun de posséder directement ou indirectement son petit bout de pierre.

Consulter également notre dossier complet Immobilier : les clés pour réussir son investissement

Source des images : Pixabay

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