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Pourquoi l’assurance-vie est idéale pour préparer sa retraite

Pourquoi l’assurance-vie est idéale pour préparer sa retraite




L’assurance-vie est l’un des placements préférés des Français. Elle permet d’investir sur les marchés financiers en respectant son profil d’investisseur tout en sécurisant progressivement ses avoirs et en choisissant comment toucher ses revenus complémentaires, mais aussi en bénéficiant d’avantages fiscaux attractifs. Découvrez pourquoi vous devriez absolument envisager ce placement pour préparer votre retraite !

Une exposition au risque modulable

L’assurance-vie est un support d’investissement répartie en deux poches, indépendantes l’une de l’autre : le fonds euros, placement à capital garanti majoritairement investi en obligations et les supports d’investissement en unités de compte (UC), plus risqués mais aussi potentiellement plus rémunérateurs, investis sur différents marchés financiers. Face à la baisse continue du fonds euros depuis près de 10 ans (il affiche un rendement moyen de 5,3 en 2000 et de 1,4 % en 2019), il est urgent de se poser la question de la répartition à adopter entre fonds euros et unités de compte.

Cette répartition doit être réalisée en fonction du profil de risque de l’investisseur bien sûr (un profil très averse au risque ne sera évidemment pas investi exclusivement en UC) mais aussi de son horizon de placement (la retraite dans le cas qui nous intéresse ici). Avec l’optique de se constituer des revenus complémentaires pour la retraite, vous devriez pouvoir disposer d’un horizon d’investissement relativement long qui devrait vous permettre de vous positionner sereinement sur les unités de compte. Prenez en compte ce paramètre au moment d’effectuer la composition de votre contrat d’assurance-vie.

Sachez en outre que tous les supports d’investissement en unités de compte ne présentent pas tous le même risque puisqu’ils permettent de s’exposer à des marchés différents : le marché immobilier avec les SCPI ou les SCI par exemple et le marché boursier avec des titres vifs, ETF, produits structurés, etc. De plus, le risque dépend aussi du produit financier : un produit structuré sur l’indice boursier parisien présente un risque moins important qu’un titre vif de small cap du secteur des biotechs.

Une assurance-vie est donc une enveloppe qui présente une exposition au risque modulable, à ajuster selon son profil de risque, son horizon de placement et ses objectifs d’investissement.

Une sécurisation progressive des avoirs


En outre, avec l’existence de ces deux poches (fonds euros et UC), il est possible de sécuriser son capital de manière progressive en faisant évoluer la répartition entre ces deux enveloppes au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’échéance de la retraite. Il s’agit en fait de mettre en place une gestion à coussin en scindant votre capital en deux poches, amenées à évoluer au fil du temps.

Il conviendra en effet de privilégier les UC, censées générer un rendement supérieur, lorsque l’on est au début de sa vie active et de progressivement basculer vers le fonds euros, jusqu’à être investi quasi exclusivement en fonds euros au moment de la retraite pour pouvoir bénéficier d’un capital garanti que vous êtes sûr de retrouver quand vous en avez besoin.

Une sortie possible en rentes




Une fois la retraite arrivée, vous pourrez disposer de revenus complémentaires en optant soit pour la sortie en rentes, soit pour la sortie en capital. S’il s’agit de pouvoir compter sur des revenus supplémentaires parce que votre pension de retraite ne vous permet pas de garder votre train de vie, vous opterez davantage pour :

  • une sortie en capital avec des rachats non programmés pour vous offrir ponctuellement de petits extras ;
  • une sortie programmée en capital qui correspond à des rachats partiels programmés pour compléter vos revenus selon les modalités prévues dans la note d’information valant conditions générales du contrat ;
  • la rente viagère qui correspond au versement d’une rente trimestrielle versée à vie au souscripteur ou à son bénéficiaire, dont le montant varie selon la valeur de rachat du contrat, du tarif en vigueur à la date de liquidation, de l’âge du bénéficiaire et du taux de réversion retenu (60 % ou 100 %) au moment de la demande.

Attention : la sortie en rachats partiels programmés n’est pas identique à la sortie en rente viagère. Le capital pouvant être épuisé avant cette date, elle ne vous garantit absolument pas un revenu stable jusqu’à votre décès.

Des avantages fiscaux pour les investissements long termes et en matière de succession

Enfin, l’assurance-vie est une enveloppe qui permet, sur le long terme, de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables.

Pour les contrats de plus de 8 ans, les gains des rachats sont taxés à 24,7 % sauf si les sommes détenues en assurance-vie sont supérieures à 150 000 pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple, auquel cas, vous devrez vous acquitter de la flat tax (30 %). Vous pouvez aussi choisir d’opter pour l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux (17,2 %) mais cette option n’est intéressante que si vous payez peu ou pas d’impôt sur le revenu. Retenez en outre que pour les contrats de plus de 8 ans, quel que soit l’encours du contrat un abattement de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple est également appliqué chaque année sur les gains des rachats.

Pour une sortie en rente viagère, l’imposition est différente. Il ne s’agit pas de rachat et les plus-values ne sont donc pas soumises à la fiscalité classique de l’assurance-vie. Une fraction de la rente viagère, variable selon l’âge de l’assuré, est soumise à l’imposition sur le revenu et aux prélèvements sociaux : 70 % si l’assuré a moins de 50 ans, 50 % si l‘assuré a entre 50 et 59 ans, 40 % si l’assuré à entre 60 et 69 ans et 30 % à partir de 70 ans.

Enfin, au décès de l’assuré, la situation est très variable selon que l’assuré a opté pour une sortie en capital ou une sortie en rente. En effet, avec une sortie en capital, s’il reste des sous sur le contrat d’assurance-vie, le bénéficiaire perçoit les fonds du contrat sans droits de succession jusqu’à 152 500 €, avec une taxation forfaitaire de 20 % au-delà, puis de 31,25 % au-dessus de 700 000 € si les versements d’argent ou eu lieu avant les 70 ans de l’assuré. Si ces versements ont eu lieu après les 70 ans de l’assuré, le bénéficiaire perçoit les fonds du contrat sans droits de succession jusqu’à 30 500 €, puis en fonction du barème des droits de succession au-delà. À noter : les intérêts et les plus-values des versements après 70 ans sont entièrement exonérés.

Si l’assuré a opté pour une sortie en rentes viagère, le capital est transformé en rentes et les bénéficiaires ne pourront disposer d’un capital au décès de l’assuré, même si le montant des rentes perçues est inférieur à la totalité du capital versé par l’assuré sur son contrat, sauf si l’assuré a souscrit une option de réversion qui, en cas de décès de l’assuré, garantit le versement d’un pourcentage du montant de la rente viagère au bénéficiaire désigné. Dans ce cas, c’est encore la fiscalité propre aux rentes viagères (fraction de la rente soumise à l’impôt sur le revenu) qui est appliquée.

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