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Le marché de l’immobilier résidentiel neuf en plein boom malgré la crise

Le marché de l’immobilier résidentiel neuf en plein boom malgré la crise




Le marché immobilier résidentiel neuf est resté de marbre face à la crise du Covid-19. Les professionnels s’attendent désormais à un manque de produits pour faire face à la demande.

Selon les chiffres publiés récemment par Immostat, en 2020, le montant des investissements dans l’immobilier résidentiel en France a atteint près de 5,5 milliards d’euros, soit une hausse de 41 % par rapport à 2019. Le marché du neuf enregistre également une forte croissance.

Un marché non impacté par la crise

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Alors que de nombreuses classes d’actifs ont été remises en question et fragilisées, l’immobilier résidentiel s’est montré particulièrement résistant, suscitant un intérêt renforcé des investisseurs qui ont intensifié leurs stratégies de diversification. « L’année 2020 a notamment été boostée par les réservations de programmes neufs de CDC Habitat auprès des principaux promoteurs français, pour près de 2 milliards d’euros. », déclare Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel de CBRE France, dans un communiqué publié le 21 février 2021. Le groupe de conseil en immobilier d’entreprise note que les investisseurs internationaux ne sont pas en reste.

CBRE se montre optimiste quant aux perspectives pour le résidentiel, anticipant une année 2021 relativement stable et une hausse des volumes à partir de 2022. D’ici 2025, le groupe estime que les volumes engagés en résidentiel devraient totaliser près de 80 milliards d’euros, soit une hausse de 20 % sur 5 ans. Il semblerait que les investisseurs internationaux, à la recherche de diversification géographique, se positionnent de plus en plus sur le marché français correspondant davantage à leurs stratégies à long terme.

L’investissement locatif résidentiel : un actif de plus en plus populaire




Le logement résiste mieux à la crise que l’immobilier d’entreprise. C’est ce qu’a confirmé Marc Villand, le vice-président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors de la présentation de son bilan annuel du 4 mars dernier. En effet, le confinement et le télétravail ont pesé sur le marché de l’immobilier de bureau. Plus d’un tiers des locaux professionnels sont restés vacants pendant la crise et peu de nouveaux bureaux se sont loués. L’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) table ainsi sur une baisse de la demande comprise entre 4 et 24 % par an sur les 10 prochaines années.

La crise du Covid-19 a révélé la capacité de résilience et de réinvention du marché tertiaire. Les travailleurs en ont profité pour revoir l’organisation de leur temps de travail et leurs conditions de vie. Désormais, vivre à plus d’une heure de son lieu de travail devient acceptable avec quelques jours de télétravail par semaine.

Si l’investissement immobilier locatif se porte bien, c’est aussi parce qu’il répond à différents objectifs comme accroître ses revenus, préparer sa retraite ou assurer sa transmission, peut-on lire sur le site de VINCI Immobilier, un acteur majeur du secteur.

Investir dans l’immobilier locatif : un manque d’offres qui pourrait poser problème




Si les volumes dans le logement devraient rester stables en 2021 et augmenter en 2022, la FPI alerte sur le manque d’offres qui pourrait être accentué par la baisse du nombre de permis de construire. Selon les chiffres publiés par la Fédération à l’occasion de son bilan annuel, les réservations de logements neufs sont à la peine, avec une baisse de 23,3 % en 2020, soit près de 40 000 unités de moins qu’en 2019. Les ventes en bloc sont en hausse de plus de 7 %, soutenues par les investisseurs institutionnels qui ont en partie compensé la baisse des ventes aux particuliers. Un chiffre inquiète particulièrement les professionnels du secteur : la chute spectaculaire des mises en vente : -33,2 % en 2020 par rapport à 2019, à 79 373 unités. Outre la réduction du nombre de permis de construire accordés, ces résultats s’expliquent par la fermeture des espaces de commercialisation pendant les périodes de confinement.

Pour les promoteurs, il est urgent « de faire sauter les verrous qui empêchent une production de logements neufs en phase avec les besoins des Français ». La présidente de la FPI insiste sur la nécessité de recourir à la numérisation des demandes d’urbanisme et à une révision des plans locaux d’urbanisme (PLU) sur lesquels s’appuient les maires pour délivrer des permis de construire. Les organismes HLM ont eux aussi alerté sur leurs difficultés à obtenir des agréments pour leurs logements afin d’être en mesure de répondre à la demande.

De son côté, CBRE estime que « la transformation de bureaux en logements pourrait être une des solutions pour répondre au manque de produits », à condition d’accélérer la cadence dans ce domaine.

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