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Comment épargner pour acheter un bien immobilier ?

Comment épargner pour acheter un bien immobilier ?

Alors que les Français restent des inconditionnels de la pierre, tant en termes d’accès à la propriété pour sa résidence principale que de volonté d’acquérir un investissement locatif pour se constituer un complément de revenus, notamment en prévision de ses vieux jours, il nous paraît judicieux de revenir sur la marche à suivre pour épargner en vue d’acquérir un bien immobilier.

Découvrez dans cet article les 3 étapes essentielles pour épargner en vue d’acheter un bien immobilier.

Définir le montant de l’épargne nécessaire pour l’achat immobilier

D’abord, vous devrez définir le montant de l’apport nécessaire à l’achat du bien immobilier visé. Bien évidemment, le montant de cet apport dépendra en grande partie du prix d’acquisition. Mais attention, l’apport devra aussi prendre en compte, en plus du prix d’acquisition, le montant des frais de notaire, des frais d’agence, le coût du crédit immobilier et de l’assurance emprunteur, sans oublier la garantie de prêt immobilier de type crédit logement. Enfin, il sera plus prudent aussi de prévoir une enveloppe pour financer les éventuels travaux ainsi que le mobilier et la décoration.

Pour déterminer combien vous devrez mettre de côté, il est important de déterminer combien vous avez déjà réussi à mettre de côté afin de savoir combien il vous reste à épargner. Prêtez aussi attention au temps qu’il vous a fallu pour mettre cette somme de côté, l’idéal étant d’identifier le pourcentage d’épargne que vous tenez dans la durée. Il devrait se situer aux alentours de 15 % mais peut être bien plus élevé si vous avez de gros revenus.

Enfin, gardez aussi à l’esprit que le montant nécessaire pour l’apport variera en fonction de l’usage du bien. S’il s’agit d’acheter une résidence principale ou secondaire, l’apport devra idéalement dépasser les 10 % du prix d’acquisition. En revanche, s’il s’agit d’un investissement locatif et que les loyers serviront à rembourser les mensualités du crédit, l’apport pourra être légèrement moindre.

Déterminer son horizon d’investissement immobilier

Dans un second temps, vous devrez déterminer votre horizon d’investissement en fonction du montant du bien immobilier visé, de l’apport à vous constituer, et de votre capacité d’épargne.

Attention à élaborer un projet qui soit en adéquation avec votre patrimoine et vos revenus. Inutile de viser trop haut et de reporter votre achat aux calendes grecques. D’autant que les taux des crédits immobiliers restent actuellement relativement bas et que, même s’il est impossible de prédire le futur du marché immobilier, il est important de souligner que celui-ci, sur le très long terme, est très largement haussier.

Il pourra aussi être judicieux de tenir compte de l’usage du bien pour décider ou non de reporter un achat. En effet, l’acquisition de la résidence principale qui permet d’économiser les loyers sera souvent acquise relativement tôt. En revanche, la résidence secondaire pourra elle être acquise bien plus tard et il peut être opportun de repousser l’acquisition d’un an, deux ans, voire plus encore, afin de trouver la maison de ses rêves. Enfin, l’investissement dans un bien locatif peut aussi être repoussé afin de trouver un bien qui sera facilement loué et qui présentera une rentabilité locative satisfaisante, surtout si n’avez pas tout de suite besoin des compléments de revenus permis par cet investissement.

Sélectionner des supports d’épargne en fonction du projet immobilier

Enfin, vous devrez choisir le support d’épargne selon l’horizon d’investissement de votre projet immobilier. Si vous projetez d’acquérir votre bien dans les mois ou l’année à venir, vous pouvez vous tourner vers les livrets bancaires qui, garantis en capital, vous permettront de retrouver à tout moment l’intégralité des montants mis de côté. Il faudra bien sûr privilégier les livrets bancaires de l’épargne réglementée qui présentent des taux relativement attractifs mais surtout son exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux, comme le livret A ou le LDDS. Cependant, ces livrets comportent des plafonds (22 950€ pour le livret A et 12 000€ pour le LDDS) peu adaptés à un projet immobilier. Il conviendra donc une fois ces plafonds atteints de se tourner vers les livrets bancaires fiscalisés dont les plafonds sont très élevés votre inexistants.

Il est également possible de placer ces sommes, avec un horizon d’investissement court et moyen-terme, sur le fonds euros d’un contrat d’assurance-vie. Là encore, le placement à capital garanti vous permet de retrouver intactes les sommes placées sur ce support à tout moment. Attention toutefois, selon les contrats, le délai pour récupérer ses fonds varie considérablement, de quelques jours à quelques semaines.

Enfin, si vous disposez d’un horizon d’investissement moyen-long terme, vous pourrez envisager d’investir en Bourse. Certes, il existe un risque de perte en capital, mais les perspectives de rendement sont aussi potentiellement plus élevées. Vous pourrez investir sur les marchés actions au travers des unités de compte de votre contrat d’assurance-vie, mais aussi sur un PEA (mais vous ne pourrez profiter des avantages fiscaux qu’au-delà de 5 ans de détention du plan), ou bien via un compte-titres.

Sources des images : Freepik

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