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Vous avez payé beaucoup trop d’impôt ? 3 conseils pour faire baisser la facture l’an prochain

Vous avez payé beaucoup trop d’impôt ? 3 conseils pour faire baisser la facture l’an prochain

La campagne 2025 de déclaration de revenus 2024 s’est achevé début juin 2025 et nombreux sont les contribuables qui estiment leur niveau d’imposition trop élevé, les sommes reversées à l’administration fiscale étant jugées particulièrement importantes. La France reste en effet un des pays d’Europe et de l’OCDE où le poids des impôts par rapport au PIB est le plus élevé. Même le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici en convient, lui qui déclarait à l’automne 2024 devant la Commission des finances de l’assemblée nationale : « je ne crois pas que nous disposions de grandes marges de manœuvre pour augmenter les impôts. Notre taux de prélèvements obligatoires est déjà très élevé ».

Le constat est sans appel du côté des Français : 75 % d’entre eux jugent le niveau d’imposition trop élevé et 76 % considèrent excessif le niveau des cotisations sociales selon une enquête publiée l’an dernier par le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO). La fiscalité est donc en France une donnée sensible, avec une taxation conséquente et un consentement à l’impôt de plus en plus abîmé.

Vous avez l’impression de payer beaucoup trop d’impôt ? Vous vous interrogez sur les moyens légaux dont vous disposez pour faire baisser le montant des impôts ? Découvrez dans cet article 3 solutions pour réduire ses impôts 2025 et aborder plus sereinement l’an prochain la campagne de déclaration de revenus 2026.

Comment réduire ses impôts avec le PER ?

Investir en PER (Plan Epargne Retraite) permet de diminuer significativement son impôt sur le revenu. En effet, ce placement destiné à financer sa retraite permet de déduire de son impôt sur le revenu les sommes placées sur un PER, dans la limite d’un certain montant.

Ainsi, chaque année, un salarié pourra déduire avec un PER :

  • 10 % de ses revenus professionnels, nets de cotisations sociale et de frais professionnels, de l’année précédente ;
  • avec une déduction maximale de 37 094 € en 2025.

Un travailleur indépendant pourra lui déduire chaque année avec un PER :

  • 10 % de la fraction du bénéfice imposable compris dans la limite de huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 37 680 euros ;
  • 15 % de la fraction du bénéfice imposable compris entre un et huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale, soit un montant déductible plafonné à 49 455 euros en 2025 ;
  • ces deux plafonds se cumulent et donc un travailleur non salarié peut donc déduire un maximum de 87 135 euros en 2025.

Notez qu’il est possible de reporter ces montants durant les 3 années qui suivent. Le plafond de versement d’une année N correspond aux plafonds non utilisés de N-1, N-2 et N-3. D’ailleurs, l’administration fiscale indique dans l’avis d’imposition de l’année N le plafond non utilisé pour les revenus de N-3, N-2 et N-1.

Les conjoints peuvent mutualiser leurs plafonds de PER pour relever encore ces plafonds.

Enfin, nous tenons à souligner que les sommes issues de l’épargne salariale permettront encore de bénéficier d’une exonération d’impôts sur le revenu si elles sont versées sur un plan d’épargne retraite collectif.

banniere Yomoni

La réduction d’impôt permise par un investissement dans un PER est donc significative. Mais attention à ne pas en abuser non plus car nous vous rappelons que ce placement, composé d’un fonds euros et de supports en unités de compte, est destiné à financer sa retraite et les fonds sont donc bloqués jusqu’à la fin de la vie active, sauf cas de sortie anticipée que sont : le chômage, l’invalidité, le surendettement, le décès du conjoint, ou encore l’achat de la résidence principale.

Attention également à choisir le meilleur PER en prenant en compte la diversité des actifs sur lesquels vous pourrez investir, les frais appliqués, mais aussi l’expérience utilisateur et l’interface du distributeur pour souscrire et gérer son contrat.  Nous vous rappelons que par défaut le mode de gestion d’un PER est la gestion pilotée. Toutefois, certains acteurs proposent une gestion libre. Le choix du mode de gestion pourra donc être aussi un critère de choix de votre PER si vous êtes un investisseur actif et autonome. On pourra par exemple se tourner vers le PER Yomoni, leader en gestion pilotée, ou bien vers le PER Meilleurtaux ou le PER Altaprofits.

Alors que les réformes successives sur la retraite ne semblent pas à la hauteur des enjeux, les particuliers doivent s’emparer du sujet du financement de la retraite. Investir en PER permet de combler en partie les lacunes du système actuel de retraite, et de surcroît permet de réduire son imposition.

Comment payer moins d’impôts avec un PEA ?

Investir en Bourse permet de générer des revenus qui sont aussi taxés. Vous investissez en Bourse et avez pris vos bénéfices en 2024 et avez dû passer à la caisse pour payer les impôts sur les plus-values ? La facture a pu être salée si vous avez opté pour un compte-titres, y compris l’un des meilleurs compte-titres, car ce placement prévoit une taxation à 30 % (flat tax) sur les gains, ou bien au barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous. Si vous avez ouvert un compte-titres chez un neo broker il y a quelques années en pensant faire une bonne affaire compte tenu de la faiblesse des frais, vous avez peut-être déchanté.

En effet, pour investir en Bourse, l’option la plus fiscalement avantageuse est et reste toujours le PEA. En effet, investir en PEA (plan d’épargne en actions) permet au-delà de 5 ans de détention du plan de bénéficier d’une exonération totale de l’impôt sur les plus-values. Ainsi, seuls les prélèvements sociaux sont dus, soit une taxation des gains à 17,2 % avec un PEA au lieu de 30 % avec un compte-titres ordinaire (CTO).

Et les avantages ne s’arrêtent pas là. Avec un PEA, les gains sont taxés seulement s’ils sortent du plan. Vous pouvez ainsi revendre vos titres et en racheter d’autres sans être imposé si les sous ne sont pas sortis de l’enveloppe. De même, les dividendes ne sont pas imposés s’ils restent dans l’enveloppe PEA et vous pourrez par exemple choisir de réinvestir systématiquement vos dividendes pour profiter à plein de la magie des intérêts composés sans aucun frottement fiscal. À l’inverse, les gains sur un compte-titres sont systématiquement imposés, qu’ils sortent ou non de l’enveloppe.

Alors certes le compte-titres permet d’investir sur tous les actifs (enfin tous ceux auxquels vous donne accès votre courtier en Bourse) et le PEA comporte une restriction en matière de titres éligibles : sont acceptés sur cette enveloppe seulement les actions de sociétés dont le siège social est situé en Union Européenne (UE), ou bien des fonds si 75 % du fonds est investi dans des titres éligibles. Mais certains ETF, avec réplication synthétique, peuvent permettre de se positionner sur des marchés hors UE, notamment avec les meilleurs PEA.

Attention tout de même car tous les PEA ne se valent pas et on sera donc attentif à sélectionner cette enveloppe chez le meilleur courtier Bourse pour bénéficier d’une large gamme d’actifs, à un prix raisonnable, avec des outils et services adaptés à votre profil d’investisseur. Parmi les meilleurs PEA classiques, on peut notamment citer le PEA Bourse Direct, le PEA BoursoBank, ou encore le PEA EasyBourse. Parmi les nouveaux PEA des courtiers en ligne, on peut citer le PEA Trade Republic, le PEA XTB ou le PEA Interactive Brokers.

Comment baisser ses impôts grâce aux dons ?

Vous êtes dubitatif quant à l’efficacité de la dépense publique ? Vous vous demandez ce que l’État peut bien faire de vos impôts pour que votre contribution soit toujours croissante quand l’efficacité des services publics va elle en s’amenuisant ? Alors peut-être devriez-vous envisager des réduire vos impôts avec des dons. Alors certes vous devrez toujours faire un effort financier mais cet effort sera peut-être plus acceptable pour vous si vous le fléchez vers une cause qui vous tient à cœur.

Vous pourrez en effet réduire le montant de l’impôt à payer en faisant un don à des organismes spécifiques, correspondant à 66 % ou 75 % de la somme donnée selon la nature de l’organisme à qui vous avez donné. Ainsi, les organismes d’intérêt général permettent au donateur de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 66 % de la somme versée, dans la limite de 20 % du revenu imposable. À titre d’exemple, un don de 1 000 euros donne droit à une réduction d’impôt de 660 euros. Vous déboursez donc 340 euros pour un don de 1 000 euros.

Les organismes d’aide aux personnes en difficulté, ainsi que les dons au profit de la Fondation du patrimoine pour la conservation et la restauration du patrimoine immobilier religieux, permettent au donateur de bénéficier d’une réduction d’impôt correspondant à 75 % de la somme versée, dans la limite de 1 000 euros. La fraction qui excède 1 000 euros donne droit à une réduction d’impôt de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Notez que si le montant des dons dépasse la limite de 20 % du revenu imposable, l’excédent pourra être reporté sur les 5 années suivantes donnant droit à cet avantage fiscal dans les mêmes conditions. À titre d’exemple, un don de 1 000 euros donne droit à une réduction d’impôt de 750 euros. Vous déboursez donc 250 euros pour un don de 1 000 euros.

Source des images : Freepik

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